« Tentative de diabolisation de la DGE » : Antoine Diome condamne et rassure
Présidant ce jeudi le lancement du programme Usaid/Sénégal-soutien aux élections, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, s’est offusqué de ce qu’il qualifie de « tentative de diabolisation » de la Direction générale des élections (Dge) par une partie de l’opposition sénégalaise.
« Je vais aussi en profiter pour répondre certaines interpellations sur un rappel de règles administratives régissant le fonctionnement normal de ce que nous connaissons au Sénégal. J’ai tantôt entendu un peu partout chez certains acteurs souligner que l’administration a le devoir de recevoir les courriers qui lui sont destinés. Oui c’est vrai mais dans chaque administration, il y a un bureau du courrier. Quand il s’agit de la réception des dossiers de candidatures et des listes de parrainages. Je voudrais renvoyer très humblement à l’article L176 du Code électoral qui prévoit que le ministre de l’Intérieur institue par arrêté la commission qui a en charge de recevoir les listes de parrainages et les dossiers de candidatures », a-t-il déclaré dans son discours.
Pour M. Diome, « cette commission a des compétences qui sont encadrées non seulement dans la matière mais également dans les délais pendant lesquels on pourrait les recevoir. Sous ce rapport, je voudrais rappeler simplement que quand on est dans une administration quelle qu’elle soit encore qu’ici je l’ai souligné il ne s’agit pas de la Direction générale des élections mais il s’agit d’une commission qui, certes siège aujourd’hui à l’intérieur de la Direction générale des élections mais on aurait pu la déplacer ailleurs ».
Ceci, renseigne le ministre de l’Intérieur permettra d’apaiser les esprits « pour qu’on se dirige tranquillement comme le passé vers des élections libres, transparentes et démocratiques. Il ne fait l’objet d’aucun doute concernant l’administration, les droits des uns et des autres seront respectés quand il s’agira aussi de faire supporter les obligations aux uns et aux autres, il n’y aura pas d’hésitation pour les faire respecter ».