Les assises du dialogue national inclusif et souverain ont enfin repris mercredi après-midi, après quelques jours de report. Les participants au DNIS se sont retrouvés au palais du 15 janvier de Ndjamena, avec pour ordre du jour la rédaction d’un règlement intérieur devant assurer le bon fonctionnement des débats à venir. Mais l’audience a été très vite suspendue, après seulement une petite heure de travaux, et près de deux heures de retard à l’ouverture.
Avec notre envoyé spécial à Ndjamena, Sidy Yansané
Dès le départ, la bonne tenue de l’audience a été difficile. Il y avait un nombre insuffisant de casques pour traduire les débats en français et en arabe. Les organisateurs du dialogue ont passé l’essentiel de leur temps à rappeler à l’ordre les participants.
Le président du comité d’organisation, le ministre Acheikh Ibn Oumar, devait systématiquement demander le silence, ou interrompre quelques intervenants qui exprimaient des positions non incluses dans le programme du jour.
La séance a finalement été suspendue une heure plus tôt, laissant juste le temps au rapporteur général du comité d’organisation, Limane Mahamat, de détailler le projet de règlement intérieur. Dans ce projet, les organisateurs proposent la mise en place de quatre organes pour le DNIS, dont une assemblée plénière, un présidium de 21 membres et des commissions par thèmes, tels que la forme de l’État ou les droits et libertés.