Le Sénégal affronte la Bolivie et l’Iran, respectivement, les 24 et 27 septembre, dans le cadre de la préparation du Mondial 2022. Les deux rencontres devraient se tenir en Autriche, en Belgique ou en France, rien n’est encore fixé pour le moment, d’après Me Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Ce qui est sûr, en revanche, c’est que la FSF a casqué fort pour affronter l’équipe sud-américaine.
«Pour jouer avec la Bolivie, on a dû les payer, a révélé Me Augustin Senghor dans les colonnes de Les Echos de ce lundi. En Afrique, on a l’habitude qu’on nous paie pour jouer. Mais si on se dit qu’on prépare la Coupe du monde et que l’entraîneur souhaite jouer une équipe équivalente à l’un de ses adversaires au Mondial (l’Equateur, groupe A, Ndlr) et qu’on a des ressources provenant de la Coupe du monde, on doit pouvoir subvenir à ses besoins. On va, donc, prendre en charge les frais d’organisation du match. Ça fera un montant élevé. Ça peut, peut-être, avoisiner les 200 millions (de francs CFA) au moins.»
Et ce n’est pas tout. «En plus, ajoute le patron du football sénégalais, il y aura nos frais, on peut aller jusqu’à 300 millions. Mais ceci s’explique par notre ambition d’aller faire la meilleure participation possible à la Coupe du monde. On doit préparer l’équipe nationale comme il se doit. On doit mettre les moyens qu’il faut pour que l’équipe puisse se préparer mieux.»