Dans la dynamique de la lutte contre la cherté de la vie, le ministre de l’agriculture a initié une série de concertations avec les acteurs des différentes filières du secteur, afin d’identifier les opportunités d’une production rapide et croissante.
Le ministre de l’agriculture a initié une série de concertations avec les acteurs du secteur. Après ceux de la filière arachide, c’était autour de la filière horticole d’échanger avec Aly Ngouille Ndiaye, qui a annoncé des opportunités pour booster la production dans le domaine de l’horticulture. Une rencontre qui s’esttenue à l’auditorium des sphères Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio.
Dans la dynamique de la lutte contre la cherté de la vie, le ministre de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire a initié une série de concertations avec les acteurs des différentes filières du secteur de l’agriculture, afin d’identifier les opportunités d’une production rapide et croissante. Hier, jeudi 6 octobre, Aly Ngouille Ndiaye a échangé avec le secteur de l’horticulture, une rencontre de plus de quatre heures de temps, au cours de laquelle les parties prenantes ont étalé les difficultés du secteur. Entre autres difficultés l’accès au foncier, avec l’accaparement par certaines grandes entreprises et la poussée immobilière dans la zone des Niayes, les pertes post récoltes, les semences les engrais et les unités de conservation.
Face à ce cahier de doléance pour une assurer une production accrue, le ministre de l’agriculture a promis de s’engager sur des solutions concertées, en attendant de pouvoir apporter des solutions à tous les autres problèmes posés par les acteurs. «Aujourd’hui, c’est le tour de la filière horticulture. Là, nous avons tous les acteurs. Des problèmes reviennent dans les différentes interventions, des préoccupations sont exprimées. Je pense que même si on ne règle pas tout de suite tous les problèmes, je pense quand même que nous pouvons avancer», a promis le ministre de l’agriculture de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire, non sans rappeler les succès et les «avancées importantes déjà notées dans le secteur où il y a déjà des spéculations sur lesquelles le Sénégal est autosuffisant». Pour aller dans le sens du Fasttrack, annoncé par le Président de la République, le nouveau du département de l’agriculture annonce d’ores et déjà des «quick–win» qui pourront aider dans l’immédiat à augmenter les productions pour l’horizon 2023, dans l’optique de la réalisation de la souveraineté alimentaire.
Dans cette perspective, les programmes en cours vont bénéficier d’un appui substantiel. «Déjà, en écoutant certains acteurs j’ai moi-même pu identifier ce que j’ai appelé des quickwins c’est-à-dire des opérations sur lesquelles il nous est possible tout de suite de voir comment les soutenir pour augmenter la production. Ils ont déjà parlé des périmètres du Programme de Développement Inclusif et Durable de l’Agrobusiness au Sénégal (PDIDAS) pour la patate douce d’une superficie de plus de mille et quelques hectares. Je pense qu’il est possible rapidement de les appuyer pour pouvoir faire de la production en 2023. C’est déjà important», a-t-il dit.
Selon le ministre, des solutions seront apportées aux autres problèmes de l’engrais, du matériel agricole et des semences, sachant que le secteur de l’agriculture est un dossier personnellement suivi par le Président de la République qui «s’est déjà engagé à mettre les moyens pour qu’on puisse aboutir aux résultats escomptés».
Woré Ndoye Sud Quotidien