Polémique à DAGA KHOLBA, La SAFRU SA Apporte des Précisions…
L’ enjeu du développement durable a pris une am pleur considérable depuis la conférence de Rio de Janeiro en 1992. Il a ainsi teinté de nombreux domaines de notre société, tant sa prise en compte semble déterminante pour l’avenir de la planète et des générations futures. En 2050, il est estimé qu’au moins 70% de la population mondiale habitera en ville (Nations unies, 2014), ce qui implique qu’une importante par tie de l’Humanité va se déplacer du milieu rural vers le milieu urbain.
De ce fait, loin d’être à l’abri des aléas climatiques, la ville constitue un milieu hypersensible à la contrainte environnementale, et elle doit faire face aux mêmes types de perturbations que les espaces qui ne sont pas urbanisés, à la seule différence que les répercussions de celles-cly seront plus marquées.
En ce sens, le projet d’aménagement et de développement du Pole Urbain de Daga Kholpa est pertinent dans la mesure où, à coup sûr, Il aura des retombées et impacts positifs tant sur le plan socio-économique que sur les ressources naturelles. Ce projet est en parfaite adéquation avec les orientations du Plan National d’Aménagement et de Développement du Territoire (PNADT Horizon 2035) du PSE dans le domaine de l’affectation des terres, avec l’organisation d’une ville sous le crédo du DEK XEY(habiter et travailler), pour limiter les migrations pendulaires, ainsi que les congestions et émissions de gaz à effet de serre y afférentes. Une superficie de 400 hectares sur la partie Nord Est, le long de la RN1 a été définie comme la zone prioritaire par où les aménagements et la construction d’équipements et de logements vont démarrer. Ils permettront de faire sortir des parcelles à usage d’habitation, des zones d’équipements de proximité et une zone d’activités.
Globalement, l’édification du PUDK, qui fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique de puis 2013, et qui est un projet d’intérêt général, répond à une volonté de l’Etat du Sénégal d’éradiquer les bidonvilles et de mieux canaliser l’urbanisation galopante, en plus de régler le problème d’accès à un logement décent à l’horizon 2035.
L’objectif est de permettre à chaque sénégalais, de Daga Kholpa, de Mbour ou de Tambacounda, quels que soient son statut social et ses revenus, d’avoir l’opportunité d’accéder à un logement décent dans un cadre assaini et disposant d’infrastructures socioéconomiques nécessaires à son épanouissement et à celui de sa famille.
Au-delà de cet état de fait, le projet présente plusieurs impacts positifs perceptibles aussi bien en phase de réalisation des travaux qu’en phase d’exploitation. La zone de Diass et ses environs, qui est aujourd’hui soumis à une forte pression foncière du fait des importants investissements y étant réalisés par l’Etat, fera l’objet d’une structuration afin qu’en premier lieu, les occupants de la zone puissent tranquillement continuer à y évoluer sans subir les contrecoups d’une urbanisation spontanée. Mieux, ils pourront bénéficier d’une politique de développement urbain durable avantageuse, d’une urbanité nouvelle et durable s’offrant à eux, en lieu et place d’une spoliation organisée par des promoteurs immobiliers et propriétaires fonciers.
Daga Kholpa, à terme, sera un .cadre urbain, résultant d’une politique volontariste, implanté en périphérie de Bakar, Mbour et Thiès, dans l’intention de les décongestionners et de maîtriser leur croissance. Le PUDK est donc inscrit dans un milieu préalablement rural où il va induire forcément des mutations.
Ceci est déjà perceptible du fait de la très forte lévée de bouclier d’une partie des communautés, qui manifestent leurs inquiétudes vis-à-vis de la mise en œuvre du PUDK. Et pourtant, l’État du Sénégal a pris un engagement ferme à veiller à la préservation et à la valorisation du patrimoine foncier, culturel et cultuel des populations , mais aussi, à ce qu’elles solent les principales et premières bénéficiaires des retombées positives du projet.
Une partie des populations l’a compris et prend le projet comme une bénédiction divine, répondant à son ambition de développement. Une autre partie, elle, s’inquiète, crie au complot, à l’ethnocide et à la spoliation par peur du changement Pourtant, le projet de la nouvelle ville augure plus d’avantages et de conséquences positives et durables sur la vie des populations locales.
Il suffit simplement que celles-ci se montrent réceptives pour s’en aparcevoir La seule phase de préparation et de construction entrainera la création d’emplois, temporaires durant les travaux, le recrutement d’entreprises spécialisées dans les réseaux et voiries divers,le développement d’activités économiques connexes autour des chantiers, l’implication des entreprises locales, le transfert de technologies et l’augmentation du marché en fourniture de matériaux de construction (fer, ciment, béton, etc.).
La phase d’exploitation quant à elle, favorisera l’amélioration des villages à l’intérieur du PUDK par leur re structuration et la mise à niveau de leurs équipements, mais également par la mise en place sur l’étendue du pôle d’équipements sociaux de base (structures de santé, établissements scolaires, routes, commissariat de police, etc.), le développement du secteur de l’artisanat dans la zone du projet avec l’érection d’un centre artisanal, la réduction de la vulnérabilité des villages aux eaux de ruissellement, la matérialisation et la sécurisation des zones d’extension des villages existants dans le PUDK, la mise en place d’espaces verts et de loisirs et l’amélioration des conditions d’accès à l’eau et au réseau routier avec l’aménagement de la voirie et de bretelles d’accès.
Alors qu’ac tuellement c’est le parcours du combattant pour relier les villages entre eux, à terme leur accès sera facilité par des travaux de raccordement dans le cadre du projet. Un Plan Directeur d’Assainisse ment sur l’ensemble de la zone et prenant en compte les bassins versants est à l’étude. Sur la zone prioritaire, le dimensionnement des réseaux a été fait dans les études techniques d’exécution de sorte à n’avoir aucun impact négatif sur les villages situés en contrebas.
Un dispositif qui sera en cohérence avec l’organisation sociale et les réalités socio-anthropologiques des communautés locales. La me en place d’un tel mécanisme revet plusieurs objectifs. Elle garantit un droit d’écoute aux populations et un traitement adéquat à leurs éventuels griefs liés directement ou indirectement aux activités du projet et permet ainsi de minimiser très fortement les contentieux par une approche de gestion à l’amiable de toutes les formes de récrimination.
SAFRU SA.