Le commissaire aux enquêtes économiques principal, Cheikh Khadim Ndiaye, chef du Service régional du commerce de Thiès, constate qu’à environ une semaine du Mawlidu Naby, le marché est déjà bien approvisionné en denrées de première nécessité à Tivaouane, surtout par rapport aux produits les plus prisés comme l’oignon, avec une présence progressive sur le marché, au niveau de tous les stades du commerce, en l’occurrence le gros, le demi-gros, le détail.
Il remarque « une tendance haussière des stocks et une tendance baissière des prix ».
Exemple : « La semaine passée, le sac d’oignons était vendu à 18 000 F CFA à Tivaouane et maintenant, il est à 17 000 F CFA. Et tout laisse croire à une baisse beaucoup plus importante d’ici le jour de l’événement. »
Par rapport à la pomme de terre, M. Ndiaye souligne que « les stocks sont également suffisants et vont augmenter au fur et à mesure. C’est parce que justement, c’est un produit périssable et les gens attendent les tout derniers jours pour se ravitailler ». Mais, rassure-t-il, « il n’y a aucune crainte quant à une bonne disponibilité ». Il ne manque pas d’indiquer, par rapport toujours à l’oignon, que « le marché local a régulièrement besoin d’un stock annuel de 200 t, mais aujourd’hui, les prévisions dépassent largement ce stock. En définitive, plus qu’on s’approche de l’événement, plus les stocks vont augmenter et les prix vont baisser ».
« En ce qui concerne le gaz butane, une pénurie avait été enregistrée à Tivaouane la semaine passée, mais aujourd’hui, des solutions ont été apportées et vendredi dernier, plus de 600 bonbonnes de 6 kg et 300 bonbonnes de 9 kg ont été déversées sur le marché. C’est dire que le marché est en train d’être approvisionné et les ménages n’auront pas de difficultés à se ravitailler en gaz butane, un produit non alimentaire, mais qui est beaucoup utilisé pendant cet événement », rassure le chef du Service régional du commerce de Thiès.
Cheikh Khadim Ndiaye et ses hommes sont depuis à pied d’œuvre pour permettre aux pèlerins de « célébrer le Gamou à l’aise, avec des produits disponibles à des prix normaux ». Il s’agit, pour eux, de prendre en charge les besoins du consommateur. D’autant plus que « l’État a beaucoup fait dans ce domaine, avec notamment les concertations nationales contre la vie chère marquées par une baisse sur les prix de bon nombre de produits courants comme le sucre, l’huile, le riz », souligne-t-il.
D’ailleurs, « des contrôles s’opèrent également dans ce domaine et les premiers constats laissent apparaître qu’il y a une baisse effective sur le prix de ces produits ».