À l’Assemblée générale départementale des jeunes, la question de l’emploi a été au centre des préoccupations. Ils sont nombreux ces jeunes à être des soutiens de famille sans un emploi permanent et rentable en termes de rémunération.
«Le département de Kolda compte aujourd’hui de nombreux jeunes diplômés qui peinent à trouver le plus petit stage, au point qu’ils ne croient même plus au rêve d’être recrutés dans une quelconque boite ou un service. La question de l’emploi est devenue une préoccupation pour nous jeunes du Fouladou », a confié le porte-parole de la jeunesse du département de Kolda.
Dans une rencontre tenue dans la commune de Kolda, au quartier Sinthiang Tountouroug, ces jeunes ont vivement réclamé des emplois pour faire face à la pauvreté galopante qui règne dans cette partie du pays. «La plupart des jeunes n’ont pas de travail. Le problème de l’emploi reste notre souci majeur », a fait savoir Sény Seydi président de l’ASC Laabal.
Une doléance posée sur la table du ministre Moussa Baldé, président du Conseil départemental de Kolda. En réponse à cette préoccupation des jeunes, Moussa Baldé est revenu sur les efforts consentis par l’État, à travers le programme Xeyu Ndaw Ni pour apporter des « solutions urgentes » à ce problème de l’emploi des jeunes.
Le président du conseil a rassuré qu’il y a réellement d’autres opportunités à Kolda qui constituent des niches d’emplois avec l’ouverture dans la capitale du Fouladou du centre délocalisé de l’université Assane Seck de Ziguinchor, mais aussi avec la Direction générale de la SODAGRI actuellement en chantier.
Ces jeunes Koldois, garçons et filles, ont exprimé le voeu de trouver des emplois au nouveau local et au niveau national pour réduire le taux du chômage.
