Les travailleurs du chantier routier Maka Gouye – Lour – Ribot, qui étaient déterminés à aller en mouvement, sont revenus à de meilleurs sentiments, à l’issue d’une rencontre tenue avec les différentes parties au siège de l’Arezki, leur employeur.
Les travailleurs ont repris le chemin des chantiers dès le lundi suivant leur face-à-face avec la presse et les salaires ont été virés depuis mardi. Dans la même veine, ils ont suggéré à leur direction de provoquer des rencontres mensuelles ou bimensuelles qui permettront d’échanger, de discuter sur les éventuels problèmes, de lever les équivoques et les malentendus. “Il n’y a jamais eu d’arriérés de salaire”, a indiqué l’inspecteur Ndour.
En saluant cette belle proposition venant des travailleurs et le respect des engagements de l’entreprise, selon la convention lors du recrutement, l’inspecteur régional du travail, M. Ndiour, a réitéré son engagement à s’ingénier sans relâche à pacifier la cohabitation entre les travailleurs et les employeurs.
Sur la question des heures supplémentaires des agents, l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Kaffrine a expliqué que “le paiement des heures supplémentaires est bien effectif et matériellement inclus dans les bulletins de salaire qu’il a vérifiés”.
Il a aussi révélé que les charges fiscales et sociales dépouillent considérablement le salaire brut des travailleurs moins lotis en parts fiscales, du fait que les ouvriers ne prennent pas le temps de se faire délivrer un certificat de mariage ni ne cherchent des extraits de naissance pour leurs enfants.