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Allemagne: Tuchel va bien partir, encore un échec pour le Bayern

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Et de quatre! Après avoir échoué à convaincre Xabi Alonso, Julian Nagelsmann, et Ralf Rangnick, le Bayern Munich a encaissé un nouveau cuisant revers dans sa quête d’un entraîneur pour la prochaine saison, ne parvenant pas à trouver un accord avec le partant Thomas Tuchel.
Le 21 février, après trois défaites consécutives –à Leverkusen, à Rome contre la Lazio en 8es de finale aller de la Ligue des champions et à Bochum–, le Bayern avait décidé, d’un commun accord, de mettre fin à l’été 2024 au contrat de Tuchel, arrivé le 24 mars 2023 et initialement engagé jusqu’au 30 juin 2025.
Un maintien de l’ancien entraîneur de Chelsea la saison prochaine, qui semblait très peu probable à la fin avril, avait refait surface ces derniers jours, le Bayern ne parvenant pas à lui trouver un remplaçant.
“C’est ma dernière conférence de presse à la Säbener Strasse (siège du Bayern Munich). On reste sur l’accord trouvé en février. Il y a encore eu des discussions ces dernières semaines, mais on n’a pas trouvé d’entente pour poursuivre le travail ensemble”, a expliqué Tuchel vendredi.
Le point effectué après la demi-finale de Ligue des champions perdue dans les dernières minutes contre le Real Madrid à Santiago Bernabeu (2-2 à l’aller à Munich, défaite 2-1 au retour après avoir mené 1-0 jusqu’à la 88e minute) avait permis de jeter des “bases” pour “penser à un revirement à 180 degrés”, a ajouté Tuchel, “mais on n’a pas trouvé d’entente”.
Entre l’entraîneur et le président d’honneur du Bayern Uli Hoeness, les relations s’étaient considérablement tendues.
Quatre jours avant le choc contre le Real à Munich, Hoeness, toujours très puissant membre du Conseil de surveillance, avait reproché à Tuchel son manque d’envie de faire progresser les jeunes joueurs.

– Le temps presse –
Le club bavarois visait initialement la fin du mois d’avril pour trouver un successeur à Tuchel sur le banc du Bayern, qui ressemble à un siège éjectable depuis le passage de Pep Guardiola (2013/2016), avec sept entraîneurs différents et aucun qui n’est resté plus de deux saisons.
Première cible affichée par la direction munichoise, l’Espagnol Xabi Alonso, faiseur de miracle sur le banc de Leverkusen et voleur de Schale, le trophée remis au champion d’Allemagne, propriété exclusive du Bayern onze saisons durant de 2013 à 2023.
Mais le technicien basque, sous contrat avec le “Werkself” jusqu’à l’été 2026, a annoncé fin mars qu’il sera bien sur le banc de Leverkusen la saison prochaine, pour mettre fin aux rumeurs de départ à Liverpool (en quête d’un successeur à Jürgen Klopp) ou au Bayern.
Le Bayern a ensuite jeté son dévolu sur Julian Nagelsmann, qui a toutefois préféré prolonger son bail à la tête de la sélection allemande jusqu’au Mondial-2026 aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, après deux victoires encourageantes en France (2-0) et contre les Pays-Bas (2-1) avant l’Euro-2024 à domicile (14 juin-14 juillet).
Deux semaines plus tard, c’est au tour du sélectionneur allemand de l’Autriche, Ralf Rangnick, de privilégier son contrat jusqu’à l’été 2026 avec la Fédération autrichienne plutôt que de se lancer dans l’aventure munichoise.
Pour le directeur sportif du Bayern Max Eberl, en première ligne dans cette quête, le temps presse et la liste de postulants, réduits à un cinquième voire sixième choix (l’entraîneur de Crystal Palace Oliver Glasner avait été également approché), se réduit.
Il va repartir à la recherche d’un entraîneur, qui se verra confier la mission de reconquérir le titre de champion d’Allemagne et de décrocher une septième Ligue des champions “Dahoam”, à domicile en bavarois, puisque la finale de la C1 aura lieu à Munich en 2025.

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