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« Pesée diplomatique ? » : Un judoka algérien disqualifié, alors qu’il devait affronter son adversaire israélien

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Quand on sait que l’Algérie ne reconnaît pas Israël en tant que nation,  on peut s’interroger sur ce qui s’est passé hier dimanche 28 juillet  aux JO de Paris. 

En effet, le judoka algérien Messaoud Redouane Dris  a été disqualifié, alors qu’il devait affronter son homologue israélien Tohar Butbul ce lundi matin, dans la catégorie des -73 kg.
Le triple champion  d’Afrique de judo quitte la compétition
Selon la Fédération internationale de judo et les organisateurs des JO, le  poids de l’Algérien aurait augmenté de 400 g. Il s’établissait à 73,4 kg, ce qui est légèrement au-dessus de la limite autorisée.  
Le triple champion d’Afrique de judo quitte donc la compétition. Le Comité olympique algérien  a refusé de communiquer sur le sujet, pour l’instant. Son homologue israélien a clairement indiqué que l’adversaire de Butbul “s’est retiré de la compétition”. 
On peut aussi légitimement se demander si les 400 g de trop relevés à la pesée ne sont pas juste un prétexte diplomatique pour extirper Redouane de la compétition à cause du pays de son adversaire.

Une enquête annoncée par la FIJ après les JO de Paris
En tout cas, lors des derniers JO de Tokyo en 2021, le même judoka Tohar Butbul avait été victime d’une situation similaire. Un athlète algérien nommé Fethi Nourine avait déclaré forfait face à un combattant soudanais, parce qu’il craignait de retrouver au tour suivant l’Israélien, en cas de victoire sur son adversaire. La Fédération internationale de judo (FIJ) promet de mener des enquêtes sur cette nouvelle affaire après les JO de Paris.

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