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Inauguration de l’auto-ponts de Front de terre Un grand pas pour la fluidité de la capitale

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Le ministre des transports , El Malick Ndiaye a inauguré ce mardi l’auto-pont “Front de Terre”. L’ouverture de cet ouvrage est un pas décisif pour la fluidité de la capitale. Et pour maintenir la fluidité des déplacements, il annonce la mise en place d’une convention avec la police pour prévenir les occupations anarchiques.
Le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, Malick Ndiaye, a inauguré ce mardi l’autopont du Front de Terre, à Dakar. Cet ouvrage vise à améliorer la fluidité du trafic dans un secteur clé reliant le quartier éponyme, l’avenue Bourguiba, l’autoroute Patte d’Oie-Malick Sy, et Grand-Yoff.

Réalisé à un coût de 14,5 milliards de francs CFA, selon l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute), l’autopont s’étend sur 560 mètres. Il est conçu pour fluidifier les déplacements urbains dans les quartiers voisins et désengorger indirectement l’autoroute Patte d’Oie-Malick Sy. L’Ageroute souligne également l’impact positif de l’ouvrage sur la mobilité urbaine, tout en offrant des allées piétonnes, des espaces de détente et des équipements sportifs aux habitants. L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) et le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement participeront à l’entretien de l’infrastructure. Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique sera mobilisé pour garantir l’ordre autour de l’autopont, construit en partie sur l’ancien marché hebdomadaire du Front de Terre. Malick Ndiaye a insisté sur l’importance de l’appropriation de l’ouvrage par les usagers : “il ne sert à rien de construire des infrastructures à coups de milliards si on se retrouve dans la même situation qu’avant, avec des embouteillages”.

Le ministre a rappelé que ce projet s’inscrit dans un programme plus large de développement d’infrastructures routières, notamment dans les régions nord et sud du Sénégal, visant à renforcer la connectivité et la fluidité des déplacements à travers le pays.

Pour sa part, l’ingénieur en charge des travaux, Moussa Séye a mis en avant les efforts réalisés pour intégrer des aménagements favorisant le cadre de vie des riverains : systèmes d’assainissement, espaces de détente, et installations sportives sous l’autopont. Cependant, il appelle à une gestion collective de l’infrastructure : “il est important d’éviter les encombrements et de préserver les trottoirs pour garantir l’utilité de cet ouvrage”.

A. Saleh

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