Plus de 40 organisations de défense de l’environnement ont signé un mémorandum, ce dimanche, pour exprimer leur satisfaction et gratitude envers le président de la République Bassirou Faye qui a décidé de l’arrêt des travaux de construction sur le littoral.
Selon le mémorandum, cette décision marque un tournant dans la préservation de l’écosystème fragile du littoral, longtemps menacé par des constructions anarchiques et des occupations abusives.
En effet, les organisations saluent l’engagement du chef de l’État à restaurer la splendeur originelle du littoral, loin des agressions et des exploitations qui le dégradent. “La décision des nouvelles autorités étatiques portant arrêt des travaux de construction sur le littoral constitue en soi une excellente nouvelle que les organisations de défense de l‘environnement saluent à sa vraie mesure. Nous exprimons notre profonde gratitude et reconnaissance au président de la République, Son Excellence Bassirou Diakhar Faye, pour son engagement à redonner au littoral son lustre d’antan, loin de ces agressions multiformes auxquelles il est sujet actuellement. Nous, organisations de défense de l’environnement, sommes convaincus que décision ne pouvait être aussi salutaire, au vu de sa portée extraordinaire dans la restauration des équilibres écologiques de la région de Dakar marqués par une certaine vulnérabilité”, lit-on dans le document.
Mbacké Seck, leur porte-parole, a manifesté son soutien indéfectible au président de la République dans son effort de restaurer le littoral. Il souligne l’importance de maintenir cet espace public et accessible à tous, tout en condamnant fermement toute tentative d’appropriation. “Les organisations signataires de ce mémorandum restent à vos côtés dans ce processus de restauration du littoral qui a toujours été un objectif majeur, malgré toutes les formes d’occupations anarchiques de cet espace qui doit rester public. Notre conviction reste que tout accaparement du littoral doit être arrêté sans ménagement, et surtout diagnostiqué par les services étatiques, afin que de tels actes ne se reproduisent plus”.
Les signataires du document expriment une indignation profonde face à l’occupation du littoral par des individus qui en font une propriété privée ou y érigent des constructions commerciales, privant ainsi les communautés d’un accès à la mer. Cette appropriation restreint non seulement l’accès physique à un bien commun, mais également l’accès symbolique à un patrimoine naturel partagé. Une telle privation remet en question le droit fondamental de chacun à jouir des ressources naturelles et compromet la préservation de l’environnement côtier pour les générations futures.