Le débat autour de la liberté d’expression en Afrique, notamment au Sénégal, prend une tournure inquiétante avec les récentes insultes publiques de certains individus à l’égard des personnalités politiques. D’un côté, Assane Diouf a publiquement insulté le Premier Ministre Ousmane Sonko, avec des propos incendiaires qui ont choqué la nation.
De l’autre, Azura Fall n’a pas hésité à insulter le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avec une attitude qui semble délibérément provocatrice. Ces deux cas soulèvent une question fondamentale : pourquoi y a-t-il un traitement différencié dans la gestion de ces comportements ? Si l’un est attaqué, pourquoi l’autre est-il passé sous silence ? La justice doit-elle faire son travail de manière impartiale et sans favoritisme, en appliquant la loi de manière égale à tous, indépendamment de la notoriété des individus impliqués ? Le silence des autorités face à certaines dérives semble fragiliser l’état de droit et nourrit la suspicion d’un système à deux vitesses.
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