La décision du président de la République d’augmenter le montant alloué aux bénéficiaires des bourses de sécurité familiale “vient soulager les populations vulnérables”, a souligné mardi, Aminata Sow, la Déléguée générale à la Protection sociale et à la solidarité nationale qui pilote le Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF).
“C’est une décision à saluer et qui vient soulager davantage les populations bénéficiaires du Programme national de bourses de sécurité familiale. Le Chef d l’Etat est très sensible aux conditions de vie des populations, notamment celles qui sont vulnérables’, a-t-elle dit à l’APS.
Le Chef de l’Etat, a annoncé, le 31 décembre dernier lors de son adresse à la Nation, que le montant alloué aux bénéficiaires allait passer de 25 à 35 000 francs CFA.
En mettant en place ce programme, Macky Sall a montré ses orientations par rapport à la politique sociale, à la lutte contre la pauvreté et construire une solidarité au tour de ces couches vulnérables, a signalé Mme Sow.
Elle estimé que cela constitue une manière de réagir par rapport à la guerre russo-ukrainienne qui a provoqué une hausse généralisée des prix de denrées de première nécessité, en améliorant notamment le pouvoir d’achat des bénéficiaires.
C’est une décision historique qui est à saluer, a fait valoir la Déléguée générale à la Protection sociale et à la solidarité nationale en charge du pilotage du Programme nationale de bourses de sécurité familiale.
“Le Chef de l’Etat a fait de la lutte contre la pauvreté une priorité, à travers la protection sociale qu’il a donné un accent fort depuis qu’il est à la tête du pays. Ce qui fait que depuis 11 ans, le taux de couverture sociale est passé de 20 à 53%”, a-t-elle ajouté.
Aminata Sow a dans le même temps laissé entendre qu’il fallait s’attendre à un élargissement de l’assiette des bénéficiaires de la bourse, de même qu’un programme de subvention ciblée qui va “permettre de réorienter beaucoup plus de ressources vers les personnes vulnérables, afin de mieux lutter contre la pauvreté”.
APS