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Décès de Mamadou Moustapha Ba : Amadou Lamine Dieng rend hommage à son « grand frère et ami »

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Amadou Lamine Dieng, maire de Wack Ngouna et Directeur général de l’IPRES a rendu hommage à son « grand frère et ami », le ministre Mamadou Moustapha Ba, décédé ce lundi 4 novembre. Marqué par une vie de dévouement envers l’État et ancré dans les valeurs du Saloum, l’ancien ministre des finances est décrit comme un homme généreux, doté d’un sens aigu du service public et d’une maîtrise exceptionnelle des finances publiques. Reconnu pour son altruisme et son intégrité, Amadou L’Amine Dieng estime que Mamadou Moustapha Ba laisse un héritage inspirant pour les générations futures et incarne l’exemplarité et la noblesse au service de son pays.
L’intégralité de l’hommage de Amadou L’Amine Dieng : 
La dialectique existentielle vient encore de s’illustrer de façon retentissante, ce 04 novembre 2024, par la confluence de deux repères aux ressentis bien antinomiques et qui seront marqués d’une grande pierre tombale. L’un est joyeux parce que coïncidant avec l’anniversaire de ma naissance, tout comme celui de mon très cher oncle, le Président Moustapha Niasse, et l’autre effroyable parce que marquant le départ à jamais vers l’au-delà de mon grand frère et ami, le Ministre Mamadou Moustapha Ba. Hé oui, Mamadou Moustapha Ba est réellement rappelé à Dieu ! Bien qu’étant fatale, la mort, qui engloutit le corps de l’homme, n’anéantit pas pour autant l’œuvre de ce dernier, destinée aux vivants. Saloum-Saloum bon teint, bien ancré et enraciné dans les valeurs de civilisation de son terroir du RIP, Mamadou Moustapha Ba, digne descendant de l’Almamy Tafsir Maba Diakhou Ba, aura consacré toute sa vie à servir sans jamais sévir. L’homme était un vrai chevalier de la noblesse étatique qui imposait le respect et la considération à ses interlocuteurs, grâce à son érudition, sa science et son sens élevé du service public de l’Etat. Ce haut fonctionnaire émérite, grand commis de l’Etat, génie des Finances publiques, séduisait avec grandiloquence, par la maitrise parfaite et phénoménale de ses dossiers, comme s’il avait un livre ouvert. Même les chiffres lui reconnaissent à merveille cette qualité d’exactitude. Personnellement, j’ai eu la chance de connaître Moustapha en 2005, quand je venais d’être nommé, tous frais émoulus, Directeur Général de l’ONAS, au moment où il officiait déjà à la Direction de la Coopération Economique et Financière, au Ministère des Finances. Son expertise reconnue par tous, ses soutiens et orientations stratégiques m’avaient beaucoup aidés dans la mobilisations de ressources financières auprès des bailleurs de fonds, pour l’amélioration des conditions de vie des populations dans le domaine de l’assainissement urbain. Cette belle collaboration professionnelle a naturellement fait naitre d’excellentes relations personnelles entre nous et fait germer une grande amitié, fortifiée par notre commune appartenance au terroir du Rip. Ces relations fraternelles et amicales sont restées intactes, solides et affectueuses jusqu’à ce jour fatidique de son rappel à Dieu. Mamadou Moustapha Ba avait à cœur l’humain et le mettait au cœur de ses préoccupations et actions quotidiennes. Il était un homme bien, un homme de bien, avec des valeurs cardinales bâties sur la générosité agissante, le désintéressement total et la bonté infinie. Il aimait rendre service avec un altruisme propre et unique aux grands seigneurs. Sa générosité

 légendaire, à l’image d’une grande pluie qui ne se soucie guère des champs qu’elle arrose, touchait tous ceux qui le côtoyaient. Il ne faisait pas de distinctions dans ses largesses, soutiens et appuis. Pétri de valeurs d’honneur et de dignité, à l’image de ses aïeuls qui les tirèrent du Saint Coran, il avait le sens du don de soi pour la patrie et pour ses compatriotes de toutes obédiences et catégories confondues. Et pour ça, Il est l’incarnation achevée et parfaite de l’archétype du «Rôle Model» dont l’exemple peut être présenté aux jeunes sénégalais dans leur quête inexorable de réussite. Avec son décès, le Sénégal perd un infatigable travailleur et un valeureux fils. Sa vie exemplaire qu’on doit conjuguer au présent, devra inspirer les générations présentes et futures pour avoir ouvert des chemins de vertus et creusé des sillons de gloires que nous sommes au défi d’ensemencer pour faire naître et grandir des arbres fruitiers de bonheur et de sagesse. Que Dieu l’accueille dans Son Paradis céleste. Ton affectueux «SAMA RAKK» va absolument me manquer. Repose en paix Mon Grand !

Par: Seneweb – Seneweb.com

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