Extrémisme violent en Afrique : Des experts se penchent sur le rôle des Forces de Défense et de Sécurité (FDS)
La violence des groupes armés extrémistes préoccupe en effet depuis bientôt deux décennies les gouvernements, en particulier ceux d’Afrique de l’Ouest et du Centre. La réponse qu’ils lui ont opposée a toujours été multiple, mais avec un fort accent sécuritaire. Or il a été reconnu progressivement que les FDS, loin de les réduire à la seule réponse sécuritaire, peuvent être un maillon essentiel de la chaîne de la prévention, quand il s’agit de s’attaquer aux conditions qui font le lit de la violence armée. C’est pour apporter des réponses à certaines questions liées à l’extrémisme violent en Afrique que le Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) du Sénégal et le département Fédéral des Affaires Étrangères (DFAE) de la Suisse organisent du 23 au 25 Mai, la 4e édition du séminaire régional sur le thème « Le Rôle des Forces de Défense et de Sécurité dans la prévention de l’extrémisme violent en Afrique : Les cadres d’engagement ».
L’objectif de cette nouvelle édition du séminaire est de favoriser la capitalisation des résultats antérieurs et ceux de l’étude comparative menée en 2020-21 dans sept pays d’Afrique de l’Ouest par le DFAE suisse et le DCAF, en collaboration avec le CHEDS ; celle-ci a examiné de manière systématique les cadres d’engagement permettant aux FDS de jouer un rôle en faveur de la prévention de la violence, renseigne un communiqué exploité par Seneweb.
D’après le document, « une soixantaine de participants en provenance d’une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest et centrale sont attendus. Comme pour les séminaires précédents, ils sont principalement issus des secteurs de la défense et de la sécurité, mais sont également des responsables politiques, des représentants des administrations publiques, de la justice, des représentants des Commissions défense et sécurité des Assemblées nationales, des élus locaux, des chercheurs et universitaires, des centres de formation et des membres actifs de la société civile. Des représentants du système des Nations Unies, de l’Union africaine et de la CEDEAO seront également présents ».