« FOOTBALL ET POLITIQUE : UNE ALLIANCE INÉVITABLE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SPORT NATIONAL » PAR CHEIKH TIDIANE BA

On entend souvent dire que le football et la politique ne devraient pas se mêler. Pourtant, en Afrique, où l’État finance une grande partie du sport, il est impossible de dissocier ces deux sphères.
Dès lors, doit-on considérer l’implication de l’État comme une ingérence ou comme une nécessité stratégique ?
Le football, bien plus qu’un simple jeu, est un puissant levier diplomatique et économique. Loin des discours prônant une indépendance totale des instances sportives, la réalité impose une autre lecture : sans un appui institutionnel, le développement du sport demeure fragile.
La récente élection de Yacine Idriss Diallo au sein du Conseil de la FIFA, grâce au soutien du président Alassane Ouattara, illustre parfaitement ce lien entre sport et politique.Au Sénégal, à l’approche de l’élection du président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), la question de l’implication de l’État se pose avec acuité.
Le futur dirigeant devra travailler en parfaite synergie avec les autorités pour éviter les conflits stériles qui freinent la progression du football national. Il ne s’agit pas d’une soumission, mais d’une collaboration intelligente au service des ambitions sportives du pays.
Le football sénégalais, fort de son potentiel, mérite une gestion rigoureuse, portée par une vision claire et une harmonie entre les acteurs sportifs et étatiques. Loin d’être un couple fatal, football et politique doivent être un tandem gagnant, capable d’élever le Sénégal au sommet du football mondial.
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