Guerre en Ukraine et risque de famine en Afrique: L’Onu s’engage à garantir « le flux régulier des denrées alimentaires »
La guerre entre la Russie et l’Ukraine perdure et ses conséquences accentuent une crise à trois dimensions: alimentaire, énergétique et financière. Les pays en développement, plus vulnérables et déjà éprouvés par les impacts de la Covid-19, sont les plus touchés par cette triple crise.
Le Sénégal n’est pas épargné par cette conjoncture internationale qui se fait durement ressentir ces derniers jours avec des alertes répétées à la famine et des tensions sur l’approvisionnement en hydrocarbures notamment à l’aéroport Blaise Diagne de Diass qui a frôlé une rupture de stock de Kérosène la semaine dernière.
Interpellé par le Président Macky Sall à ce propos au terme d’une séance de travail au palais de la République, ce dimanche 1er mai 2022, à Dakar, le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres s’est engagé à « garantir des denrées alimentaires ». Ceci, confie-t-il, en levant les restrictions insensées sur l’importation.
Quant aux tensions notées sur la disponibilité des ressources énergétiques, Antonio Guterres pointe la responsabilité des pays riches qui, selon lui, sont en train de stoker des réserves. Il a ainsi demandé la libération de ces stocks. Sur le plan financier, Guterres a demandé « des mesures d’allégement de la dette ».