SAMUEL FAYE, DIRECTEUR DU CNFTPA
«L’économie bleue est aujourd’hui au coeur des enjeux d’émergence du Sénégal»>>
Le Sénégal lance au mois de novembre prochain la deuxième session de formation des cadres du ministère de la Pêche sur l’économie bleue. Cette formation entre dans le cadre d’un partenariat entre le Centre national de formation des techniciens des pêches et de l’aquaculture et l’Université internationale Senghor.
Faire connaître aux cadres et F responsables de l’économie bleue au Sénégal et dans la sous-région les enjeux, les contraintes, les métiers et les perspectives de croissance et de développement des différents secteurs de ce domaine de gouvernance, le droit maritime… ; apporter à ces acteurs des compétences en management de projet entre autres, c’est tout le sens de la deuxième session de formation des cadres qui viendront de divers horizon. Face à la presse hier, le directeur général du Centre national de formation des techniques des pêches et de l’aquaculture (Cnftpa), a démontré l’importance de l’économie bleue. «<L’économie bleue est aujourd’hui au cœur des en jeux d’émergence du Sénégal parce quand on parle d’économie bleu, c’est plusieurs secteurs d’activité qui sont toutes porteuses. Il y a le pétrole et le gaz, l’économie maritime, la pêche et tant d’autres domaines. L’économie bleue est au cœur des en jeux géostratégique de notre pays qui a une ambition d’émergence et qui gagne à travers des partenariats à développer des compétences, à former un capital humain capable de relever ces défis qui nous interpellent en matière d’émergence. Avec nos partenaires, notre ambition est de favoriser tout un écosystème productif autour de l’économie bleue. Cet écosystème nous in vite à travailler ensemble parce que les enjeux sont multiples et partagés. Former des cadres venant de différents département autour de ces problématiques liés à l’économie bleue permet une meilleure collaboration, une plus grande efficacité sur le ter rain et permet également à un pays comme le Sénégal de se po sitionner comme une référence panafricaine sur ces probléma tiques liées à l’économie bleue »>, a renseigné Samuel Faye. «La for mation que nous avons mise en place avec nos partenaires constituent une des premières formations en Afrique franco phone sur le domaine de l’éco nomie bleue », a-t-il fait savoir. L’année demière déjà, une tren taine de cadres avait pris part à cette formation. « C’est une for mation qui en est à sa deuxième édition. La première édition a été un franc succès et elle a permis de former une trentaine de ca dres venant de notre départe ment mais aussi d’autres départements ou d’autres orga nisations. Aujourd’hui, on pré pare déjà le lancement de la deuxième édition qui va démar rer au mois de novembre et pour cette deuxième édition, nous voulons qu’il ait plus de cadres venant d’autres départements. Nous voulons qu’il ait plus de compétences au-delà de la pêche. Cette formation se fait en ligne », ajoute M. Faye.Selon le directeur des Campus et des partenariats de l’Université Senghor, Jean-Domnique Assie, cette formation va servir de mo dèle dans d’autres pays.
Massiré Sarr (Correspondant en banlieue)