L’HÉRITAGE INTELLECTUEL DES PREMIERS PIONNIERS AFRICAINS : UN MODÈLE À SUIVRE POUR UNE MAÎTRISE ENDOGÈNE DES TECHNOLOGIES MODERNES PAR LA JEUNESSE SÉNÉGALAISE DANS UN CONTEXTE DE RENAISSANCE AFRICAINE
Mouhamed Lamine Sarr nous invite à une profonde introspection sur le parcours des premiers intellectuels africains. Il rappelle avec force que ces pionniers sont partis, grâce aux bourses municipales, étudier en France avant de revenir enrichis d’un savoir précieux. Ce retour a marqué la naissance d’une pépinière intellectuelle en Afrique, dont la mission implicite était de décomplexer les esprits africains, longtemps relégués à la périphérie de la pensée dominante.
Aujourd’hui, selon Sarr, un schéma similaire se reproduit au Sénégal. Nous sommes à un moment charnière où la technologie est la nouvelle clé de l’émancipation et du développement. Pour qu’elle serve véritablement nos intérêts, il ne suffit pas de la consommer ; il faut se l’approprier. Cela suppose une curiosité intellectuelle réelle, un effort d’apprentissage rigoureux et surtout une contextualisation intelligente.
Il en appelle à la jeunesse sénégalaise : croire en notre potentiel, investir dans notre propre formation et intégrer les outils technologiques dans nos réalités socioculturelles. C’est par cette voie que nous pourrons non seulement valoriser notre savoir-faire mais aussi influencer le monde à partir de nos références, de notre histoire et de nos visions.
Ainsi, dans l’esprit des premiers intellectuels africains, Mouhamed Lamine Sarr propose une renaissance fondée sur l’appropriation critique et créative des sciences et technologies, au service d’une Afrique souveraine, innovante et fière.
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