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LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX ENFANTS ET JEUNES EN MOBILITE

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Enda Jeunesse Action sensibilise et invite la communauté à s’impliquer

Contribuer à la création d’un environnement protecteur pour les enfants et jeunes en mobilité, en facilitant leur accès à des services de qualité et adaptés à leurs besoins en fonction de leurs différentes vulnérabilités, et permettre une gestion améliorée des migrations infantiles et juvéniles dans la région, c’est l’objectif du  projet d’Amélioration de la protection des enfants et jeunes en mobilité sur les principales routes migratoires de l’Afrique de l’Ouest ». Ainsi, pour permettre  aux élus, à la population mais aussi aux parents de prendre conscience de ce phénomène, l’Ong Enda jeunesse action a organisé une caravane de sensibilisation dans les artères de Thiaroye sur mer. 
La mobilité des enfants et des jeunes en Afrique de l’Ouest est une réalité depuis quelques années maintenant. Elle est motivée par de multiples facteurs notamment les raisons économiques, l’éducation, le contexte social, la famille et la violence domestique, les conflits et l’insécurité, le changement climatique ou l’insécurité alimentaire. Pour lutter contre ce phénomène et proposer un cadre propice pour les enfants que l’Ong Enda Jeunesse Action, à travers le projet amélioration de la protection des enfants et jeunes en mobilité sur les principales routes migratoires de l’Afrique de l’Ouest (Protejem), a organisé une caravane de sensibilisation à Thiaroye sur Mer. « Cette journée de sensibilisation s’inscrit dans le cadre du projet Protejem, qui est un projet de protection des enfants et jeunes en mobilité que ça soit au niveau national ou transnational. Nous organisons cette caravane parce que nous sommes à Dakar qui accueille beaucoup de jeunes en mobilité. Nous le faisons à Thiaroye sur mer car cette commune à une histoire récente par rapport à la mobilité des jeunes. Nous voulons à travers cette manifestation montrer les causes mais aussi les risques liés à cette mobilité non protégée. Aujourd’hui, nous voulons impliquer la communauté, leur dire que le phénomène est là. Nous voulons aussi amener les autorités locales à s’engager dans cette lutte », explique Ngouda Diallo, membre de Enda Jeunesse action.  Selon lui, la plupart des enfants en mobilité sont souvent exploités ou victimes de viols. « Le fait d’être en déplacement expose les enfants à des risques, mais certains facteurs peuvent encore accroître leur vulnérabilité. La mobilité non accompagnée peut mettre l’accent sur la vulnérabilité des enfants, car ils sont susceptibles d’être exposés à plus de risques lorsqu’ils voyagent seuls. D’autres facteurs, notamment les capacités physiques et psychologiques et la capacité de résilience, la connaissance de leur projet migratoire, le niveau d’information, ainsi que le niveau de connaissance de leurs droits, sont autant de facteurs qui peuvent influencer leur vulnérabilité. En général, les filles sont exposées à de plus grands risques lorsqu’elles se déplacent en Afrique de l’Ouest, principalement la violence sexuelle, l’exploitation sexuelle et la traite à des fins d’exploitation sexuelle. En effet, si déjà les enfants et les jeunes sont considérés comme des catégories vulnérables, la mobilité augmente cette vulnérabilité » poursuit M Diallo.

Par Tounkang

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