Ce mardi 4 avril 2023, notre pays célèbre le 63ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Un moment de grande communion qui donne du sens à notre vivre ensemble, selon Khalifa Sall. Le Président de Txawu Senegal, ancien maire de Dakar, ancien député, ancien ministre ,consultant en Gouvernance Politique et Démocratique et candidat à la Présidentielle de 2024 peint un tableau sombre du Sénégal sous la houlette du Président Macky Sall.
« Le Sénégal, bâti sur un socle de valeurs fondatrices, est une terre de Liberté et de Droit. Un même peuple riche de sa diversité, qui partage le même But d’une vie commune et se retrouve dans une même Foi en un destin commun.
Hommage aux Bâtisseurs
Ces trois mots qui donnent sens à notre République, sont les ressorts de mon action politique.
En ce moment solennel, mes pensées vont à tous ces grands hommes, de Senghor à Abdoulaye Wade, en passant par Lamine Guèye, Mamadou Dia, Abdou Diouf et tant d’autres, connus ou méconnus, qui ont bâti cette nation au prix de mille sacrifices.
Le Sénégal leur est reconnaissant d’avoir inscrit son nom au panthéon des nations respectées.
La fête nationale est, par essence, celle de nos vaillantes Forces Armées.
Hommages aux FDS
Nos diambars, nos héros et notre fierté, ont versé leur sang aux quatre coins du monde pour le triomphe de l’idéal humain. Républicains jusqu’au bout des bottes, ils sont l’incarnation de notre attachement à la paix entre les peuples du monde.
J’ai une pensée affectueuse pour nos soldats, gendarmes, policiers, sapeurs-pompiers, douaniers et agents des eaux et forêts qui, au quotidien, assurent notre sécurité et l’intangibilité de notre territoire.
Officiers, Sous-Officiers et militaires du rang, je vous salue.
La Nation reconnaissante vous dit merci.
Ce pouvoir aux destinées individuelles
Mes chers concitoyens,
La République demeure. Les hommes passent, mais ses piliers résistent au temps et puisent leur vigueur dans l’effort conjugué des générations successives à consolider ses acquis.
Hélas ! Notre pays traverse des moments sombres qui, si l’on n’y prend garde, risquent de nous plonger dans l’abîme. Nous sommes en face d’un pouvoir qui favorise des destinées individuelles au détriment du destin national.
Un pouvoir qui assume son funeste dessein de « réduire l’opposition à sa plus simple expression », élimine ses adversaires à coup de condamnations iniques, emprisonne à tour de bras et s’acharne sur ceux qui ne pensent pas comme lui
Ces dérives liberticides se heurteront à notre ferme volonté à vivre dans un pays démocratique et apaisé. Ce n’est pas une faiblesse que de reconnaître ses erreurs, c’est un premier pas vers la rédemption.
J’entends le brouhaha qui s’échappe des souffrances de notre peuple.
Remettre la République à l’endroit
Je comprends l’exigence de nos compatriotes pour une pratique politique plus saine, leur impatience à se retrouver au centre de nos préoccupations. C’est pourquoi nous devons rouvrir la porte de l’espoir, remettre la République à l’endroit et replacer le Sénégalais au cœur de notre action.
Telle est ma lumière intérieure ! Mon bréviaire !
Dans un monde confronté à une instabilité chronique, notre pays doit demeurer un pôle de stabilité.
Trouvons des solutions concrètes assujetties au respect des orientations et des choix politiques des uns et des autres. Répondons ensemble aux urgences de l’heure et aux défis de demain.
Mes chers compatriotes, en ce jour de célébration, recevez mes vœux de bonne fête nationale. »