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OUVERTURE DE LA 1ere ÉDITION DE LA CONFÉRENCE NATIONALE SUR LA GESTION INTÉGRÉE DES ZONES CÔTIÈRES.

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C’est devant une assemblée forte,constituée d’invités,de partenaires sociaux,de développement, des ambassadeurs de l’Union européenne, des pays bas,du Japon,du secrétaire excecutif de la convention d’Abidjan, des élus locaux ,et des représentants des différents ministères et agences démembrements de l’État du Sénégal, que le ministre de l’environnement et de la transition écologique,mr Daouda Ngom,dans son allocution d’ouverture, a magnifié la présence de toutes ces personnalités.Il a estimé sa satisfaction pour la tenue de ces journées de concertation sur la gestion intégrée des zones côtières .Elles marquent ainsi un tournant décisif dans l’élaboration de la politique de gestion de nos côtes maritimes,dont la mise en oeuvre adéquate contribuera certainement à anticiper sur les menaces et les enjeux multiformes qui caractérisent nos zones.Un grand impact de la stratégie concernée sera déroulé et les résultats attendus par le gouvernement du Sénégal,les partenaires sociaux et toute les populations côtières concernées. Ainsi le ministre avoue que la zone côtière sénégalaise qui s’étend environ sur 718km,abrite de riches écosystèmes variés qui procurent de nombreux services écologiques qui sont à la base d’activités économiques et de développement social des populations.
Le contexte du littoral sénégalais ,constitue un élément central de l’identité géographique, économique et culturelle du pays.Cette zone littorale est non seulement le moteur économique du Sénégal, mais elle renferme également des écosystèmes particuliers,abritant une biodiversité d’importance nationale,sous regionale et mondiale. Toutefois,cette importance économique et écologique est confrontée à une série de défis croissants. Les écosystèmes côtiers, déjà vulnérables, subissent une pression croissante due à l’urbanisation rapide,à l’exploitation intensive des ressources naturelles et aux impacts du changement climatique. L’avancée des eaux de la mer et l’intensification des tempêtes exacerbent les problèmes d’érosion côtière, une menace grave pour les communautés côtières et leurs moyens de subsistance traditionnels.Le taux de recul moyen annuel de la côte varie de 0,5 à 2 mètres, selon les zones(DEEC,2017).Ces phénomènes menacent non seulement les infrastructures économiques ,les habitants humains et le bien être des communautés,mais aussi la biodiversité des écosystèmes côtiers sénégalais.
Dès lors ,il est nécessaire d’élaborer des mécanismes de gouvernance clairs et efficaces,afin de garantir la durabilité des activités économiques littorales et maritimes.La gestion intégrée des zones côtières (GIZC) se pose comme une approche stratégique pour répondre à la complexité des défis côtiers du Sénégal.
A la fin de ces concertations,les résultats attendus seront:les enjeux et les défis de la zone côtière seront définis ; des modèles efficaces de synergie d’actions seront discutés et partagés ; une dynamique de concertation et de mise en cohérence des actions et outils sera impulsé,ainsi que des axes d’amélioration des mécanismes de gouvernance de la zone côtière seront identifiés.
Enfin un cadre légal et réglementaire spécifique à la gestion du littoral sera discuté (plaidoyer pour l’adoption de la loi sur le littoral);et des mécanismes efficaces de financement de la GIZC seront identifiés, puisse que des partenaires financiers et techniques seront mobilisés.

Pape N’gom journaliste reporter.

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