Depuis le week-end dernier, c’est la ruée vers la direction générale des élections où 126 mandataires de candidats à la candidature à la présidentielle de 2024 se bousculent pour le retrait des fiches de collecte des parrainages. Une confusion totale y règne et traduit une division profonde au sein de la société et en particulier au niveau des partis politiques.
La remarque est que l’on n’est d’accord sur rien du tout et l’on note une absence totale de cadre de concertation pour pouvoir s’accorder sur l’essentiel.
Résultat: on ne croit plus aux partis politiques, on ne peut plus évaluer ni le poids; ni la taille des partis politiques et c’est ce qui explique la course vers les coalitions pour espérer se positionner et s’en sortir. Et finalement, cela se traduit par des tensions et des divisions de la classe politique et de la société civile.
Cette pluralité de candidatures se justifie aussi par l’absence de démocratie interne au niveau des partis politiques d’où la multiplicité des coalitions à tout bout de champ.
Et cette crise de confiance et de démocratie que traverse la plupart de ces partis politiques, se dépeint forcement sur la gestion de ces questions.
Depuis bien longtemps, on nous fait croire que pour être fort et gagner des élections, il faut forcément y aller en coalition. Ce qui à mon sens, ne saurait être la règle.
Dejà, très nombreux sont les prétendants, candidats à la candidature, sans programme politique sérieux à proposer aux citoyens qu’ils aspirent diriger.
Ce qui fait qu’aujourd’hui beaucoup d’hommes et de femmes dans le privé investissent le champ politique parce qu’ils se sont rendus compte que les politiques n’ont pas su apporter les réponses adéquates aux préoccupations des populations.
Des mesures ardues doivent être trouvées afin de mettre fin définitivement à ce qui désacralise, de nos jours, le fauteuil présidentiel sur lequel tout le monde meurt d’envie de s’asseoir.
C’est pourquoi, il urge de solutionner tous ces problèmes que nous vivons et pour y arriver, nous devons revenir aux grands fondamentaux qui jadis, donnaient aux partis politiques le pouvoir d’aller à des élections sans pouvoir compter sur les autres pour les remporter.
A. Saleh