A la unePolitique

POLITIQUE: Confusion de rôle et de genre dans le landerneau politique(Par Aly Saleh)

Spread the love

Politique

Le contexte politique a aujourd’hui changé. La classe politique a la fâcheuse manie avec souvent la possibilité de se faire des outils de bataille aussi bien administratifs que législatifs. Raison pour laquelle, il peut être facile et aisé de comprendre ce qui s’est passé. Mais à mon sens, une loi doit être impersonnelle et adoptée dans le contexte et le dispositif du pays pour garder la paix, la démocratie, la sécurité et la stabilité. C’est pourquoi nous devons à tout prix éviter de tomber dans un jeu qui nous obligera à personnaliser le débat.

Des élections inclusives en 2024, c’était l’objet de la réunion convoquée par le chef au Palais de la République. Deux leaders politiques sont aujourd’hui réhabilités, il s’agit des deux “K”, Karim et Khalifa. Mais en même temps, on embastille un autre leader sans doute parce qu’il est gênant non seulement mais, parce que aussi il a prêté le flanc. De telles pratiques doivent aussi cesser au Sénégal, on doit retourner aux principes cardinaux où tous les partis politiques pouvaient participer à des élections. La politique est devenue une entreprise de promotion sociale, un outil idéologique qui permet de dire son projet ou programme. Les choses sont aujourd’hui tellement dénaturées au point que chacun peut arriver facilement au sommet de l’Etat de façon fictive pour ne pas parler d’arnaque politique. Des hommes et des femmes politiques arrivés à certaines stations par frustration et mécontentement dans le parti, quittent le navire pour aller créer des partis et mouvements sans idéologie ni conviction de départ. Ces mêmes personnes vont se retrouver plus tard en coalition avec d’autres dans le seul but de gagner des privilèges.

Il est temps de restaurer la valeur et l’éthique politique d’antan qui, jadis, étaient un art, un engagement sacerdotale de se mettre à la disposition de la cité afin de trouver les voies et moyens de la servir et d’améliorer les conditions de vie des populations. Mais malheureusement, ce que l’on voit aujourd’hui, c’est des gens qui font tout pour essayer d’arriver au sommet dans le seul souci de se faire des privilèges.
Et ces partis et mouvements politiques, nouvellement créés, ne font pas de congrès pour décliner des lignes d’orientation, ils sont sans écoles de parti pour former les jeunes militants à l’image du parti socialiste sous Senghor et Diouf pour les nostalgiques. C’est pourquoi les mécanismes d’éducation font défaut de nos jours pour les populations qui adhérent à ces partis là. Et bonjour les dégâts d’où la grande confusion de rôle et de genre dans le landerneau politique que l’on voit partout. Résultat, tout le monde est à la solde des réseaux sociaux qui se chargent désormais de l’orientation et de la formation du militant sans référence ni idéologie.

Et c’est justement le moment avec les derniers événements malheureux et tragiques vécus ces derniers temps au Sénégal, de pouvoir poser la réflexion pour en arriver à une rupture de ces terreurs et violences inouïes instaurées par certains hommes politiques.
C’est la psychose partout, des actes terroristes perpétrés sur des personnes innocentes par des gens encagoulés qui se fondent dans la nature sans laisser de trace. Nul ne peut être certain d’être à l’abri de ces attaques barbares et injustifiées par Cocktail molotov. Par quel autre nom devrait-on appeler ces actes si ce n’est du vrai terrorisme? La déclinaison ne peut en tout cas être de trop. Le Sénégal a besoin de stabilité et de paix et tout le monde doit y travailler puis que c’est l’affaire de tous les sénégalais, opposition comme pouvoir.

Aly Saleh

0 Shares

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com