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REPARTITION INEQUITABLE DES RESSOURCES DEVELOPPEMENT EN DISHARMONIE D’UN PAYS LA RUEE VERS LES TERRES DES POPULATIONS AUTOCHTONES DE LA CAPITALE DAKAR

L’Etat a été institué au 16e siècle pour réaliser de manière correcte et équitable les objectifs du groupe.
Mais l’Etat post colonial n’a pas réussi à satisfaire les besoins des populations dans leur ensemble homogène au sein des nations africaines.
Dans son œuvre « la Tragédie du roi Christophe » AIME CESAIRE avait pourtant averti sur « les péchés de Gouvernance » qui pourraient saborder le développement paisible et harmonisé des Etats africains nouvellement indépendants. Nonobstant ces alertes, à ce jour, le bilan de l’indépendance apparaît très relatif, sinon déficitaire en AFRIQUE. L’exode des populations rurales, la pauvreté de nos terroirs rythmées par l’absence d’infrastructures, de moyens de communications, illustrent de trop cette situation regrettable de « gap de développement » entre les villes et les zones reculées.
Au Sénégal tous les programmes d’envergure portant sur les infrastructures et le social ne peuvent continuer à se faire uniquement dans DAKAR.
Malheureusement, une mauvaise orientation stratégique mettant la capitale au centre des intérêts fait naitre d’autres situations problèmes liées à l’occupation du territoire national.
Dakar concentre le plus grand nombre de citoyens en termes démographique, mais il faut savoir que L’INTERET GENERAL CE N’EST PAS TOUJOURS L’INTERET DU PLUS
GRAND NOMBRE.
En tout cas, ils peuvent ne pas toujours correspondre. D’accord tout se passe à DAKAR !
Bon ou mauvais et par n’importe quel moyen tout le monde veut habiter DAKAR.
Malencontreusement, les autorités élues ou nommées pour servir le territoire national au NORD- au SUD, à l’OUEST et à l’EST occupent le premier rang de la cascade sur les terres de DAKAR et tous les moyens sont bons pour « se taper un lopin de terre »

Aussi et au regret, tous les abus sont gérables mêmes ceux contre les populations de NGOR torturées, incendiées et battues par la gendarmerie qui s’improvise en une autorité domaniale
Les abus contre les populations de YOFF et de WAKAM propriétaires des superficies de l’ancien aéroport LSS, auxquelles l’on propose des désaffectations et des réattributions à DAGUE KHOLPO.
A l’observation, c’est dire que l’appropriation des terres des Dakarois par des autorités publiques sonne comme
Un acharnement
Un complexe
Une méchanceté
Une jalousie contre les natifs de la capitale. Ceci n’est que le résultat de celà.
Un développement à sens unique d’un pays où les terroirs sont restés vides.
De Diouf à Senghor
De Wade à Macky
Dakar est la seule convoitise économique à côté de la croissance de 12% de la ville
sainte de Touba.
Une ville née de la seule Vitalité d’une communauté engagée vers son autosuffisance et sa croissance endogène sous l’effet d’un leadership fort
Oui un leader doit être fort comme Serigne Touba et ses fils qui ont su démarquer TOUBA du suivisme.
TOUBA SA KANAM comme forme d’Economie Solidaire, illustre et impose sa loi à la carence des pouvoirs publics.
Des levées de fonds à « MILLIARDS » qui profitent par ricochet aux acteurs des services financiers et à l’opérateur téléphonique puissant de ce pays, font l’objet d’un très bon usage sur des projets à vocation économique et sociale.

TIVAONE SA KANAMTHIANABA SA KANAM
NDIASSANE SA KANAMKAOLACK SA KANAMPIRE SA KANAMYOFF SA KANAM
MEDINAGOUNASSE SA KANAM se présenteraient comme des alternatives pour le développement plus équitable de ce pays sous l’encadrement des leaders religieux.

Mais si cela s’avère que RESTERA-T-IL DE L’ETAT ?
Et pourtant, tout se dessine pour aller vers cette forme d’économie solidaire, car nos élus, natifs de l’intérieur ont tous élus domicile à Dakar ou en France.
Du complexe, de la honte ou un mal vivre que l’on n’a pas cherché à résoudre ?
Louga zone déserte du Pr Diouf n’a rien au-delà de ce que serigne Djily Mbaye y a fait.
La belle petite côte de Djilor du Pr Senghor n’a rien de plus que la richesse de ses
populations humaines. Kebemer Linguère qui chantent Pr Wade demeurent des terres vides. Fatick au royaume du Sine terre de naissance du Pr Macky exige un programme de développement sérieux.
Dakar étouffe sous l’effet du rush de tout le monde et tout ne pourrait s’y faire
Et pourtant, Dakar appartient pour une grande part aux populations autochtones des Lébous qui s’y retrouvent aujourd’hui très à l’étroit.
Malheureusement la ruée vers Dakar, la boulimie des terres de la capitale sont occasionnées au 1er chef par ces 4 Régimes qui ont marqué l’histoire politique du Sénégal alors que leurs acteurs se sont engagés à développer tout le pays.
Aujourd’hui, la cité « Point E » héritage des français est aujourd’hui sabotée par une
presque industrialisation sans ordre.
Des immeubles y pullulent, des négoces et autres bâtiments à usage professionnel faussent le décor, l’urbanisme qui enjolivait les promenades du dimanche dans une cité calme à usage d’habitation.
La duplication d’autres modèles similaires à POINT E, doit être pensée, en lieu et place de la transformation que subit cette place jadis belle et bien aérée.
Les cas de Nord foire et Ouest foire méritent une analyse profonde.
Ces deux zones parties pour être des cités en extension à la commune traditionnelle de YOFF, sont arrivées au rang des cités sans urbanisation.
Elles ont été morcelées comme des champs de manioc par le régime de Wade.
C’est à peine que les maisons en situation « fâce to fâce », ne s’embrasent pas. La
circulation y est difficile, le stationnement impossible. Le malaise social s’installe grandement pour défaut d’urbanisation.

Le régime actuel n’a de cesse de s’attaquer aux Lébous pour tout donner à des autorités nommées ou élues qui viennent de l’intérieur du pays en majorité du Nord.
Pourtant en tentant de répondre aux ambitions d’équité territoriale prônées par le gouvernement, ces individus auraient pu réussir en s’appuyant sur leur statut à développer l’intérieur du pays.
Une manière de rendre grâce, de manifester de la gratitude à leurs terroirs de naissance qui les a nantis de connaissances avant leur sortie du lycée, serait la bonne motivation pour
écrire de belles pages du cahier d’un retour au terroir natal.
A quand un Sénégal réellement équitable.

SAMBA DIOUF
JURISTE ENSEIGNANT -CONSULTANT
EN DROIT ECONOMIQUE

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