“Le décès de Astou Sokhna est considéré comme un décès maternel évitable”, selon Abdoulaye Diouf Sarr
“NOUS SOMMES BIEN CONSCIENTS QU’IL RESTE DES EFFORTS POUR HUMANISER LES STRUCTURES SANITAIRES
Le ministre de la santé et de l’action sociale en présentant le rapport présenté par les enquêteurs sur la mort de Astou Sokhna à l’hôpital Amadou Sakhir Gueye de Louga estime qu’il “ne met pas en évidence un déficit dans la qualité des soins reçus à type d’insuffisance dans le diagnostic. Evaluation non optimal du risque Sur la base des éléments du dossier, le décès de Astou Sokhna est considéré comme un décès maternel évitable à travers une bonne évaluation du risque et une surveillance optimale durant son séjour à la maternité”.
Faisant face à presse, Abdoulaye Diouf Sarr indique va la “situation le directeur de l’hôpital a été limogé et la suspension des agents de garde impliqués dans le décès devant conduire à une procédure au niveau de l’hôpital pour négligence ayant entrainé mort d’homme conformément aux instructions données au directeur”.
Il poursuit: “Le décès de Astou Sokhna est une situation très douloureuse surtout pour sa famille. Cependant, elle ne reflète pas l’Etat globale du système de santé qui ces dernières années a connu des progrès significatifs et réaliser de grandes performances par des hommes et de femmes compétents dévoués qui jour et nuit parfois au péril de leur vie apportent soins et secours aux populations”.
Le ministre a aussi salué la qualité du personnel de santé du Sénégal dont le professionnalisme est reconnu de par le monde. Evoquant, la question de la gestion de la santé maternelle, Abdoulaye Diouf Sarr indique “les données en matière de santé maternelle et infantile en atteste largement. La mortalité maternelle a baissé. Elle est passée de 392 décès en pour 100 000 naissance vivante en 2010 à 236 décès en 2017. Le Sénégal est classé premier dans la zone Uemoa. La mortalité infanto-juvénile et néo-natale ont pris la même courbe”.
Pour améliorer ces indicateurs, le ministre de la santé estime que le gouvernement poursuivra ses efforts. “Nous sommes bien conscient qu’il reste des efforts pour humaniser les structures sanitaires. La prise en charge des patients demeure au cœur des préoccupations car comme le client est roi dit-on dans les structures hospitalières le patient est roi. Un accent particulier va être mis sur le renforcement de la formation du personnel de sante surtout en ce qui concerne l’accueil dans les structures”, dit-il.
Il ajoute: “la sante des ados et des adolescents demeure une priorité de premier ordre pour le président Macky Sall. C’est la raison Pour laquelle le gouvernement met en œuvre le projet investir dans la sante de la mère à l’enfant (Ismea), d’un montant de 70 milliards de FCFA qui permettra d’améliorer l’utilisation des services essentiels de santé reproductive maternel, infantile, néo-natale, répondant au norme de qualité”.
Les hôpitaux sont tous les jours victimes de critiques sur le plateau médicale, l’accueil, leur états et la qualité des services. Toutefois, le ministre de la santé annonce que “le plateau technique des structures sanitaires va être renforcer conformément à notre plan d’investissement en la matière. La reconstruction totale de l’hôpital Aristide Le Dantec conformément aux instructions du président Macky Sall”.
